Quels sont les arts martiaux coréens ?

L’Asie est depuis longtemps connue pour ses arts martiaux et leurs origines remontent à plusieurs siècles. Parmi ces arts, l’art martial coréen est très populaire et pratiqué dans le monde entier. Dans l’article du jour, la rédaction va développer quelques-unes des disciplines les plus célèbres des arts martiaux coréens.

Le taekwondo : la bataille des jambes

Le taekwondo est sans doute l’art martial coréen le plus célèbre et le plus répandu à travers le monde. Il se caractérise par la combinaison de techniques de coups de pieds et de sauts. Le taekwondo est un sport très populaire en occident et regorge de compétitions. C’est donc bien plus qu’un simple art martial.

L’émergence du taekwondo

Cette discipline a été développée dans les années 1940 et 1950 par divers maîtres d’arts martiaux coréens. Ils souhaitaient créer une pratique nationale fusionnant différentes techniques. Le taekwondo a rapidement gagné en popularité et est devenu le sport national officiel de la Corée du Sud en 1971. De nos jours, le taekwondo est devenue une discipline olympique depuis l’an 2000. Il regroupe des millions de pratiquants dans le monde entier.

Philosophie et principes du taekwondo

Le taekwondo met l’accent sur la discipline, le respect, la persévérance et l’autodéfense. Les pratiquants doivent apprendre à maîtriser leur corps et leur esprit afin de mieux se concentrer et de rester calmes dans les situations difficiles.

Ce style de combat, aussi appelé « l’escrime des jambes » nécessite un matériel adapté pour la compétition, mais aussi pour l’entraînement. L’accessoire d’entraînement principal est le plastron pour éviter des blessures. Mais on en retrouve d’autres accessoires très importants comme le casque de protection.

Le hapkido : l’autodéfense à la coréenne

Le hapkido est un autre art martial coréen qui allie différentes techniques de frappe, de mises au sol et de manipulations articulaires. Contrairement au taekwondo, il accorde une grande importance aux mouvements circulaires et fluides ainsi qu’à l’utilisation de la force de l’adversaire contre lui-même.

Origine du hapkido

Le hapkido trouve ses racines dans divers arts martiaux coréens anciens, telsque le taekkyeon. Néanmoins, il a aussi été influencé par des disciplines japonaises comme l’aïkido. Le hapkido moderne a été normalisé dans les années 1940 et 1950 par le grand maître Choi Yong-Sool et son élève Ji Han-Jae.

Techniques et enseignements du hapkido

Le hapkido vise à offrir aux pratiquants une réponse adaptée à chaque situation d’agression. Il combine des techniques variées telles que :

  • Coups de poings et de pieds : pour maintenir l’adversaire à distance et infliger des dégâts.
  • Mises au sol : pour neutraliser l’agresseur en le projetant au sol.
  • Soumissions : pour contrôler et immobiliser l’adversaire.
  • Étranglements : pour provoquer la soumission ou l’inconscience du combattant adverse.

Ces techniques s’appuient sur une approche non-violente et défensive, où l’idée est de contrôler et de maîtriser l’adversaire sans lui causer de blessures graves si possible.

Le kumdo : l’art du sabre coréen

Le kumdo, également appelé kendo en japonais, est un art martial qui consiste à manier le sabre (ou plutôt son substitut en bambou ou en résine pour l’entraînement) dans le but de toucher certaines zones précises du corps de l’adversaire. Cet art martial coréen met en avant certaines qualités. On retrouve par exemple l’agilité, la vitesse et l’endurance. Il se pratique aussi bien seul, qu’en combats amicaux ou en compétitions.

L’équipement du kumdo

Pour pratiquer le kumdo en toute sécurité, les élèves doivent porter :

  1. Un casque protecteur appelé ho-myun, qui protège la tête, le cou, les épaules et la nuque.
  2. Une veste molletonnée nommée ddo-bok, qui absorbe les chocs.
  3. Des gants rigides (le ho-wan) pour protéger les mains des blessures potentielles dues à la manipulation du sabre.
  4. Une protection pour le bas du corps (le na-ru) qui enveloppe les hanches, les cuisses et les genoux.

Ainsi équipés, les pratiquants de kumdo peuvent s’affronter et progresser dans leur art en toute sécurité et sans risque de blessure.

Le taekkyeon : l’ancestral art martial coréen

Le taekkyeon est l’une des plus anciennes disciplines martiales coréennes et se caractérise par ses mouvements fluides, ses sauts et ses coups de pieds rapides. Bien que moins connu que le taekwondo, il symbolise une part importante de l’histoire et de la culture coréenne.

L’histoire du taekkyeon

Le taekkyeon date d’une époque lointaine où les nobles et les paysans le pratiquait. Malgré une période de déclin lors de l’occupation japonaise au début du XXe siècle, le taekkyeon se conserva par quelques maîtres dévoués. Depuis 1983, le taekkyeon se classe comme trésor culturel intangible de Corée du Sud. Il est inscrit depuis 2011 au patrimoine culturel de l’humanité par l’UNESCO.

Entraînement et compétitions en taekkyeon

Le taekkyeon se compose de mouvements élaborés, d’esquives et de techniques de coups de pieds visant à déstabiliser l’adversaire. L’entraînement inclut aussi bien des exercices individuels que des combats pour développer les compétences des pratiquants. Le taekkyeon fait également l’objet de compétitions sportives où les participants sont jugés sur leur adresse et leur maîtrise technique.

Conclusion sur les arts martiaux coréens

En somme, les art martiaux coréens offrent une grande diversité de disciplines adaptées aussi bien à ceux qui recherchent un sport physique et compétitif comme le taekwondo, qu’à ceux souhaitant pratiquer une méthode plus traditionnelle et ancestrale telle que le taekkyeon. Quelle que soit la discipline choisie on y retrouve toujours les valeurs de respect. Nous retrouvons également la discipline propre aux arts martiaux asiatiques. Dans tous les cas, il faut pouvoir s’entrainer avec un sac de frappe par exemple.